Le syndicalisme s’assigne pour rôle de défendre l’intérêt des salariés. Dans l’entreprise donc... Mais l’entreprise n’est pas une entité à part. Elle entend même aujourd’hui dicter sa loi à la société alors qu’elle devrait être au service des besoins individuels et collectifs des citoyens. Les salariés eux-mêmes vivent dans des territoires et devraient pouvoir intervenir sur les choix qui les concernent. Pour les ingénieurs, cadres et techniciens, dont le travail est essentiellement intellectuel, la frontière entre travail et hors travail ne s’arrête pas aux horaires de présence dans l’entreprise. Autant de raisons qui légitiment l’intervention du syndicalisme dans les affaires de la cité.
Ne plus tolérer le sexisme à la CGT ! Quatre femmes et un homme qui militent à la CGT racontent des anecdotes sexistes malheureusement banales vécues dans leur expérience syndicale. Leurs paroles dévoilent des propos ou pratiques qui ne devraient pas être de mise à la CGT. A l’heure où la place des femmes dans la société n’est toujours pas à égalité avec celle des hommes (de l’accès aux responsabilités à la répartition des tâches ménagères), afficher que la CGT combat le sexisme ordinaire en son sein est un argument emblématique pour donner envie aux salariés-es, précaires, diplômés-es, cadres ou techniciens-nes de s’engager dans un syndicalisme qui leur ressemble… Dans lequel elles/ils ne se sentent pas dénigré(e)s pour ce qu’elles/ils pensent… pour ce qu’elles/ils sont.